Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
.
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"Désormais, vous pouvez profiter de nos vidéos sur you tube en demandant simplement "teleprovidence"ou"Halbronn". Si certaines vidéos en venaient à manquer sur notre site, elles seront sur You Tube"

mercredi 30 mars 2016

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mardi 29 mars 2016

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samedi 26 mars 2016

Jacques Halbronn Les vraies sources du Tarot

Les emprunts du Tarot à l'iconographie infernale
par  Jacques Halbronn


En 1997, nous avions participé à un Colloque de Cerisy, consacré au Diable. Notre communication consacré à la "synagogue de Satan" (Evangile) ne fut pas retenue dans les Actes du Colloque (parus chez Dervy). Nous revenons cette fois  sur cette thématique en montrant que 4 arcanes du Tarot sont directement extraités de l'iconographie liée à la représentation de l'Enfer. On les trouve dans le Kalendrier des Bergers ou/et dans les Livres
d'Heures. (cf notre étude parue dans la Revue Française d'Histoire du Livre.  n°136
"Histoire des Livres d'Heures. La  fortune du Kalendrier et Compost des Bergers  en Angleterre et  en Italie  autour de 1500"


La Roue  diu  Tarot  et de l'Enfer






Le diable du Tarot  et de l'Enfer
supplice des avares 1493 Calendrier des bergers BM Angers

La mort du Tarot et de l'Enfer
TAROT

LIVRES D'HEURES


Angers - BM - SA 3390 f. 047. Calendrier des bergers (Paris, 1493)
Angers - BM - SA 3390 f. 047. Calendrier des bergers (Paris, 1493)


Le  Pendu du tarot et de l'Enfer
On  voit donc quelles sont les sources de ces 4 cartes. D'autres cartes du Tarot  se référent au cosmos et de fait le Kalendriert des Bergers traite aussi bien de l'Enfer que des astres et en ce sens nous apparait comme la source directe à laquelle puisèrent ceux qui créerent le tarot, probablement pas dans un but divinatoire mais en tant que systéme mnémonique (art de mémoire) permettant de se souvenir de séries de mots par association.

vendredi 25 mars 2016

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Jacques Halbronn/ La femme a beoin de l'homme pour accoucher, se libérer...

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mercredi 23 mars 2016

Jacques Halbronn rencontre l'astrologue Béatrice Robin Brézina, à Paris.

Béatrice Robin Brézina interviewée par Jacques Halbronn

Béatrice Robin Brézina, filmée par Jacques Halbronn

Jacques Halbronn. Sexo-cyclologie. Du stade androgynal au stade phallique. Créations I et II

Le stade androgynal  et le stade phalique  au regard de la sexo-cyclologie
par  Jacques  Halbronn
Nous exposerons ici le dernier état de nos travaux dans le domaine de la S. C.  Pour nous, il y a un premier stade que nous qualifierons d'androgynal et qui correspond au premier récit de la Création du Monde en six jours. La femme correspond anatomiquement - vagin excepté, au personnage de l'androgyne notamment de par son absence de phallus (externe) alors que l'homme  tel qu'on le connait encore de nos jours correspond au sade de la deuxiéme Création du monde quand il est dit dans la Genése  que Dieu vit qu'Adam était seul et donc que ce n'était pas "bien" (tov) comme il l'avait cru initialement.
L'Adam du stade II  a asservi l'Adam du stade I et cela est raconté dans la Genése quand il est dit que Dieu mis la femme sous la dépendance d'Adam, ce qu'il faut comprendre comme la soumission de l'androgyne à l'Adam phallique capable de transférer son sperme sur  un androgyne aménagé et qui donc ne correspondait plus non plus au plan de la première Création.
Sur le plan cyclologique, nous dirons que la conjonction (Saturne-le carré des étoiles fixes royales) favorise l'Adam phallique(homme)  et soumet l'Adam androgynal (femme). Ce stade correspond analogiquement à la nouvelle lune, laquelle s'oppose à la pleine lune par sa finesse alors que la pleine lune est "grosse",  "enveloppée", "ronde", ce qui correspond à l'androgyne qui est en quéte de totalité et qui ne pense pas l'altérité comme un relais de fonctionnement.
En d'autres termes,  la conjonction implique un délestage, un régime amaigrissant permettant de retrouver sa "ligne", sa "forme" d'origine en évacuant le surpoids. Quand advient la disjonction, l'on cesse d'observer une telle cure  et  l'on tend à se recharger, à grossir, ce qui conduit à un monde "obése" où les formes d'origine ne sont plus perceptibles.
Même si  la femme actuelle a perdu sa fonctionalité androgynale sur le plan sexuel, elle en a conservé de nombreux aspects sur le plan tant anatomique (absence de phallus,  utérus) mais surtout sur le plan psychique en ce sens qu'elle tend instinctivement vers une dimension holistique (le tout, le "whole" en anglais). Elle a du mal avec la prise en compte de l'autre et elle tend à tout résoudre par ses seuls moyens.
A contrario, l'homme du stade phallique est mu par l'instinct inverse, à savoir utiliser autrui pour se dispenser d'un certain nombre de corvées, ce qu'on peut appeler une subconscientisation externe (notre environnement naturel, social)  comme il existe une subconscientisation interne (notre organisme physiologique)
C'est ainsi que l'homme tend à utiliser la femme dans le cadre de ses objectifs alors que la femme tout en se pliant à ses exigences, n'en reste pas moins marquée par un fort besoin d'autonomie de type androgynal, ce qui risque fort de découcher sur un "double bind".









JHB
23 03 16

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Master Class en Astrologie par Jacques Halbronn Avril-mai- juin 2016

D’avril à  Juin 2016,  Jacques Halbronn  organisera une fois par mois  à Paris un séminaire en week end sur une durée de  7 heures environ en 3 sessions.  Halbronn est à la pointe de la réforme de l’astrologie en France. Il propose aux praticiens, amateurs ou professionnels un recyclage, un recentrage de l’astrologie sur ses véritables compétences cycliques  mais aussi  l’ouverture vers des  savoir complémentaires comme la  question du genre (masculin/féminin) dans le cadre d’une discipline , la Sexo-cyclologie. Ce séminaire est marqué par un dialogue très animé avec les participants puisqu’il s’agit de prendre conscience de certains errements de l’Astrologie.
PAF pour chaque session de  deux jours : 30 euro comportant le repas du dimanche. ( règlement à l’ordre de l’Association La Vie Astrologique à envoyer au 8, rue de la Providence  75013 Paris) et forfait de  75  euro pour les 3 mois.
Les sessions se déroulent selon un cadre  bien rodé au milieu de chaque mois.
Dates pour le mois d’avril :
I  Samedi  16 avril  2016  de 18h30 à 21h,  au café culturel  Le Ballon  Rouge, 17, rue Abel Gance. 75013  Paris  M° Quai de la Gare. Consommation requise. 2h30
II Le lendemain, Dimanche  17 avril  2016  Déjeuner  convivial au Restaurant  Le Palace de Chine de 12h à 14h30. 70, avenue de Choisy 75013 Paris (Buffet : 17 euro).  2h30 avec trois débats de 30 minutes chacun entrecoupés par les hors d’œuvre,  les plats et les desserts.
III A la Bibliothèque Astrologique,  de 15h à 17h30, 8, rue de la Providence  (rez de chaussée) Bus 62 Arrêt Bobillot-Tolbiac.  Collation offerte.  Possibilté d’emprunter des ouvrages pour un mois. 2h30  
Contact :  06  60 75 52 48 

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samedi 19 mars 2016

Ce week end rencontre d'astrologues à Paris


Le Mouvement pour l’Astrologie à l’Académie (MAA) en partenariat avec la Faculté Libre d’Astrologie de Paris (FLAP), la Bibliothèque Astrologique, et l’Institut  de Sexocyclologie  (ISC) organisera désormais  chaque mois un week- end de réflexion  dans le XIIIe arrondissement de Paris.
Notre quatriéme rendez-vous de l’année 2015-2016  coincidera à  peu près avec l’équinoxe de printemps et traitera des nombres en astrologie : le 4, le 6 , le 7, le 10 , le 12.
Notre  invité   d’honneur sera   Roger Héquet- (ACB, Astro-chronobiologie) avec  l’historien de l’astronomie  Didier Massoule.  Il seront  reçus par   nos amis  Esther Lacan, Frédéric Caillard,  Béatrice Crozat, Marc Cohen, Bernard LuguernEntrée  Libre.
I  Samedi  19  mars  2016  de 18h30 à 21h,  au café culturel  Le Ballon  Rouge, 17, rue Abel Gance. 75013  Paris  M° Quai de la Gare. Consommation requise. 2h30
II Le lendemain, Dimanche  20  mars2016  Déjeuner  convivial au Restaurant  Le Palace de Chine de 12h à 14h30. 70, avenue de Choisy 75013 Paris (Buffet : 17 euro).  2h30 avec trois débats de 30 minutes chacun entrecoupés par les hors d’œuvre,  les plats et les desserts.
III A la Bibliothèque Astrologique,  de 15h à 17h30, 8, rue de la Providence  (rez de chaussée) Bus 62 Arrêt Bobillot-Tolbiac.  Collation offerte.  Possibilté d’emprunter des ouvrages pour un mois. 2h30  
Contact :  06  60 75 52 48 

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mardi 15 mars 2016

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Jacques Halbronn, LA shabbatisation ou mise entre parenthèses du travail créatif.

LA  shabbatisation  ou mise entre parenthèses du travail  créatif. Le temps des femmes.
par  Jacques  Halbronn

Dieu  a créé,  nous dit le chapitre premier du Livre de la Genése, Adam à son image, mâle et femelle. Formule réitérée au début  de son chapitre V. On nous dit dans le Shéma Israel,  présenté  comme le "credo" du "bar mitzwah", de l'homme engagé à respecter les "commandements" (bar= fils de), que ce Dieu est "un" (Ehad, en arabe Wahad). Or,  si on le précise, c'est que cela n'est justement pas si  évident que cela. Dieu aurat une face masculine et une phase féminine et le Shabbat correspondrait, selon nous, à la seconde. Cela détermine une dualité du Temps. En ce sens, si le culte ne doit être adressé qu'à un seul dieu, ce dieu n'en est pas moins double, idée que l'on retrouve quelque part avec le culte de la Vierge (NotreDame) dans le catholicisme.
Le temps de la Création serait évidemment "masculin" et le Shabbat en prendrait le contre-pied et en inverserait en quelque sorte les valeurs. En ce sens, l'on comprend les interdictions du Shabbat (un des Dix Commandements). Le Juif doit au cours de la semaine alterner valeurs masculines et féminines.
Le temps du Shabbat mettrait entre parenthèses le travail "créatif", celui de la Création mais l'on peut aisément passer à l'activité créatrice des hommes laquelle serait comme devant être suspendue  pendant la durée du Shabbat. Or, ce temps, nous pensons qu'il doit être égal à celui de la Création, soit trois jours et demi, la moitié de 7 jours. C'est pour nous une déviance que de prôner 6 +1 au lieu de deux fois 3 et demi (ou 7 demi-journées).
D'aucuns nous objecteront que l'on ne peut chomer pendant la moitié du temps. Mais un tel argument ne prend pas la mesure de la "shabbatisation" du travail,  c'est à dire d'un travail non créatif et qui se répand toujours plus de nos jours. ll suffit d'observer les taches qu s'accomplissent lors du Shabbat pour prendre la mesure d'un certain nivellement des  activités requises et qui sont minimales comme de lire des textes déjà existants et non d'en concevoir de nouveaux, ce qui reléve du temps de  la Création. Autrement dit, bien des gens vivraient en permanence - et surtout les femmes- dans le temps du Shabbat au regard de la médiocrité de leurs activités, répétitives, routinières, machinales. En ce sens, le Shabbat serait le temps où les hommes descendent au niveau des femmes, ce qui n'est pas sans faire penser à la coutume de Saturnales, à Rome, d'autant que Saturne est lié au samedi (en anglais Saturday, Shabtai étant le nom hébraiquede la planéte dans l'hébreu médiéval)
En ce sens, il est tout à fait normal que le temps du Shabbat mette les femmes en avant, les invite à venir lire les textes consacrés, et pourquoi les rabbins en ce sens ne seraient-ils pas des femmes, comme le propose le judaisme "libéral" puisque ces tâches sont de toute façon de second ordre? Il nous semble même fâcheux que les hommes se prétent à de telles pratiques si peu créatrices.

En  bref, on aura compris que notre civilisation actuelle vit  une telle dualité dans le rapport au travail  et que le modéle du Shabbat tend à nous envahir.  Selon nous, nous avons là un modéle historique qui fait alterner des pérodes masculines et féminines - sur une base de 2000 ans environ chacune et il nous apparai que nous devons basculer vers une nouvelle ère masculine,  qui fasse refluer l'esprit du Shabbat, tout comme le Solstice 'hiver annonce le reflux de la nuit (ainsi que le minuit). D'où l'importance de la semaine qui nous rappelle qu'après le temps du Shabbat succéde un nouveau temps "créatif".
Les femmes sont redevables d'autres valeurs et les Dix Commandements visent le temps de la Création  et le Shabbat a ses propres commandements qui  sont exposés dans un des Dix Commandements à savoir tout ce qui est interdit  le Shabbat et qui est permis autrement.  Les valeurs de la femme juive (la "bat Mitzwa", par opposition au "bar Mitzwa") sont donc radicalement différentes et l'entrée dans le monde du Shabbat est l'entrée dans le monde du féminin. C'est notre approche et nous ne prétendons pas que cette description soit pleinement assumée par le "judaïsme" actuel ni par ceux qui entendent en traiter de l'extérieur. On a là un excellent exemple  de ce que nous appellerons une approche antithétique, laquelle vise à restituer l'ordre (en  hébreu "seder")  que les sociétés ont entendu instaurer et qui n'est celui de la Nature, laquelle restait incompréhensible ni celui (syjnthèse) de que cet ordre est devenu (synthèse), avec un certain degré de corruption qui le défigure.
Ce stade antithétique est celui de l'Humanité dans son
exigence structurelle. Il est notamment caractérisé
par l'instauration du diviseur 4 que l'on retrouve dès le
chapitre II de la Genése quand il est dit que le fleuve
qui coule au Jardin d'Eden comporte quatre bras. Une
telle précision n'est évidemment pas de l'ordre des
"faits" mais correspond à une certaine représentation
du monde (Weltanschauung)
Nous dirons aussi que le Shabbat est un temps
nocturne- d'où sa célébration à la tombée du jour (ou
de la nuit, comme on voudra)- un temps hivernal
féminin qui prolonge par des expédients le temps
estival. Selon nous, les prières du Shabbat qui
louent Dieu de faire venir le soir sont d'essence féminine.
et s'opposent donc à l'esprit des Dix Commandements.
La nuit, l'hiver, l'homme a besoin de recourir à des
substituts, à commencer par le feu (l'électricité) alors
que le jour, l'Eté,  l'homme peut se contenter de ce qui existe naturellement. Certes, il y a quelque créativité et ingéniosité  à  se passer de ce qui est "frais", "vivant" pour conserver les produits et les transformer  en une nourriture disponible (vaches maigres succédant aux vaches grasses, selon un cycle de 7 ans) tout comme perpétuer un discours oral  vivant  au moyen de l'écrit mort. Les femmes aiment à redonner un peu d'apparence de vie à ce qui est mort, tant physiquement que spirituellement et là encore qui ne voit que les valeurs des deux sexes sont radicalement opposées sinon incompatibles, toxiques les unes envers les autres?  La disposition de la synagogue (orthodoxe) sépare nettement l'espace des hommes de celui des femmes et c'est une erreur majeur du judaisme libéral de nier une telle différence qui ne permet de saisir les vrais enjeux du Shabbat.





13. 03. 16

vendredi 11 mars 2016

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jacques Halbronn Une nouvelle version de la théorie des ères précessionnelles à partir des étoiles fixes

La configuration étoiles fixes - zodiaque tropique et les ères
par  Jacques  Halbronn
Certaines observations nous conduisent à aborder la question du rapport entre  étoiles fixes et signes du zodiaque  tropique, mariage qui peut surprendre au premier abord. ¨Mais l'on sait que les étoiles fixes changent périodiquement de "signes". C"est ainsi qu'Antarés est passée du signe du Scorpion à  celui du Sagittaire ou que Regulus a quitté le signe du  Lion pour celui de la Vierge, deux étoiles fixes que nous avons suivies dans notre propre thème, ayant Mars placé à la limite du Lion et de la Vierge en tropique.
En fait, poser le probléme ainsi  aboutirait à inverser la présentation habituelle des ères précessionnelles autour du fameux "point vernal" qui pointerai successivement dans une constellation puis dans une autre, ce qui nous est présenté comme le fondement même de la théorie des ères précessionnelles
On  sait, en effet, que nous accordons la plus grande importance  à la "croix" des 4 étoiles fixes royales et notamment à l'alignement de Saturne sur une telle série, au rythme moyen de 7 ans pour passer de l'une à l'autre, en conjonction, ce qui est la base de notre cycle de 7 ans.(cf nos travaux en sexo-cyclologie).
Le temps nécessaire pour qu'une étoile fixe -quelle qu'elle soit- met pour changer de signe tropique ( car bien évidemment elle ne saurait changer de constellation) équivaudrait à la durée d'une ère précessionnelle de 2160 ans. On rappellera que nous avons publié en 1979 Aquarius ou la Nouvelle Ere du Verseau (Ed  Albatros-Autre Monde).
Or, récemment, notre étude des tabous, ceux de l'inceste, du porc, de l'anthrophagie et des interdits liés aux "Dix Commandements" de l'Ancien Testament, nous a conduit à revenir à l'idée d'une certaine alternance civilisationnelle sur la longue durée. Nous aurions pu tout aussi bien ne pas la raccorder à la théorie des ères mais nous avons préféré repenser cette théorie qui dans sa formulation classique ne nous seyait guère et s'inscrivait mal au sein de l'ensemble de notre œuvre.
Ajoutons qu'il ne s'agit pas ici d'un retour à une symbolique zodiacale mais simplement à un découpage en 12 secteurs, qui ont une valeur  de marqueur de temps. Nous en resterons donc à une approche à base 2 et non à base 12. Un temps valorisant une éthique masculine et un temps valorisant une éthique fémiinine (cf notre récente étude autour de la crise écologique. On y retrouve la même dialectique que pour le cycle de 7 ans mais sur une bien plus longue durée, tout comme les 7 jours correspondent à  un autre registre paralléle au niveau hebdomadaire.
L'entrée d'Antarés dans le signe du Sagittaire (et notons que Rudhyar s'intéressa au changement de signe d'une autre étoile fixe royale Regulus, ce qui revient à peu près au même). aurait initié le retour  à une phase masculine d'un grand cycle  (Grande Année de 24000 ans etc)./ avec ce que cela implique de retour à une humanité entendant assumer une certaine autarcie dont on capte immédiatement les enjeux écologiques puisque l'idée d'autarcie tend à ménager ce qui est à l'extérieur. Inversement, nous quitterions une ère "féminine" qui aura terriblement puisé autour d'elle, sur elle et sous elle et dont on assiste au déclin.
On laissera donc de côté ici une symbolique duodénaire à laquelle nous sommes allergiques de par sa lourdeur pour une symbolique duelle qui se réfere au Yin et au Yang, au Jour et à la Nuit, à l'Été et à l'Hiver.
Il reste que cet ouvrage collectif de 1979, paru sous notre direction, il y aura bientôt 40 ans, peut être considéré comme annonciateur car nous avons la faiblesse de croire que tout ce que nous faisons au cours de notre vie concourt dans un même sens, quand on laisse le temps au temps.










JHB

mardi 8 mars 2016

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Jacques Halbronn Etat et Laïcité. Gérer la diversité. La question juive.

Etat et Laïcité. Gérer la diversité. La question juive.
par Jacques Halbronn


Le présent texte vise à élaborer une nouvelle idée de l'Etat ou en tout cas à la préciser
sensiblement tant le débat actuel nous semble confuse autour notamment de la mission
laïque de l'Etat.
Le mot Etat recouvre deux sens qui se complétent : c'est à la fois un territoire et une
autorité s'exerçant sur le dit territoire. Ce territoire peut évoluer dans le temps et donc les
populations qui sont englobées de facto au sein d'un tel espace, aussi bien par annexion que par sécession ou par démantélement d'une structure impériale par exemple. C"'est ainsi que la mission du dit Etat va aussi devoir évoluer en rapport avec l'arrivée ou le départ de certaines populations. Il peut aussi s'agir de clivages idéologiques au sein même de la société locale, comme avec les Guerres de religion, qui sont aussi des guerres "civiles","intestines"; Par ailleurs, les différentes composantes de cet Etat peuvent être liées à celles d'autres Etats, comme dans le cas des communautés juive et musulmans en France par rapport au conflit
israélo-arabe. Il est dans la mission primordiale de l'Etat de réguler de telles tensions internes.étant entendu qu'au sein de chaque communauté, puissent s'exprimer des formes
d'hostilité envers un autre au sein du dit Etat, en interne.
En ce sens, nous dirons que la laïcité implique l'existence d'un certain "communautarisme" puisque cette laïcité a justement pour fonction d'en maitriser les aspects les plus délicats.
De tout temps, l'Etat aura eu pour fonction de maintenir au sein d'un même territoure une
certaine sociodiversité historique et géographique, avec des vagues d'immigration ou
d'intégraton (en cas de conquéte). Quand il échouait, il menaçait ipso facto son intégrité et son
"indivisibilité".
Le cas de la "communauté" juive constitue une situation particulière. Il semble que les juifs
aient joué un certain rôle dans l'imaginaire européen et notamment chrétien. La France aura accordé au statut des Juifs en son sein une place remarquable, à la veille de la Révolution
Française.(cf le Discours de l'abbé Grégoire). On pourrait même dire que la rupture avec l'Ancien Régime passait par l'émancipation des Juifs sur le territoire, quel qu'il puisse être, de la France (cf ainsi le Décret Crémieux sur la juifs d'Algérie en 1870). Parallélement, l'Angleterre
allait suivre une trajectoire assez comparable par rapport non seulement à 'ses" Juifs mais à l'égard des Juifs du monde entier, ce qui sous-tendait une certaine politique d'immigration qui
changea de nature avec l'instauration, sous la tutelle anglaise, d'un Foyer Juif en Palestine, au
lendemain de la "Grande guerre".
La mission laïque de la France ne serait donc nullement incompatible avec l'engagement de
protection que ses diverses communautés mais aussi à l'endroit plus spécifiquement de la
communauté juive, au nom d'une vocation établie de longue date.
D'où la sensibilité particulière de la France quant à ses devoirs envers la dite "communauté",
qui se manifesta avant la Guerre des Six Jours par une étroite collaboration avec l'Etat
"hébreu" sans parler de la guerre de 1956 autour du Canal de Suez, qui se fit en liaison avec
l'Angleterre. On sait que De Gaulle mit en péril par ses déclarations une telle entente.
A certains moments, la France sembla trahir sa "mission", comme sous l'Occupation et à
d'autres l'assumer pleinement comme il semble que ce soit le cas actuellement, comme
en témoignent certains propos du Premier Ministre Manuel Valls et les actions entreprises dans ce sens. L'idée même que les Juifs ne se sentiraient plus en sécurité en France semble être
vécue douloureusement par la classe politique française dans des termes qui ne sauraient
être comparables ou comparés aux devoirs de la France à l'égard de toutes les communautés s'inscrivant dans l'espace français.
Que dire, dès lors, de la situation en Israël? Pour notre part, nous pensons que l'idée d'un Etat Juif indépendant est une erreur majeur. L'austro-hongrois Herzl a toujours pensé que son Etat Juif s'inscrirait au sein d'un empire, qu'il soit ottoman ou britannique et l'on a dit que l'idée
d'empire impliquait celle d'une certaine forme de laïcité. En ce sens, il serait bon que l'Etat
d'Israel soit intégré au sein de l'Union Européenne et il faut militer dans ce sens, quitte à accepter en contrepartie l'intégration de la Turquie voire du Liban, ce qui reconstituerait
quelque part le territoire occupé par les Croisés. Il est vrai que l'on a longtemps associé
Israël avec les Etats Unis (c'est à New York que le vote de novembre 1947 eut lieu, conduisant à la création en mai 1948 de l'Etat d'Israël) mais il ne semble pas que cette stratégie soit toujours tenablene serait-ce qu'en raison des distances géographiques et de l'histoire. Il revient naturellement à la France de prendre des initiatives dans ce sens, ce qui poursuivrait d'ailleurs la politique du mandat britannique sur la Palestine dans l'Entre Deux Guerres.

vendredi 4 mars 2016

Café Tao du samedi 19 mars 2016 Paris XIII

CAFÉ-TAO

Animé par Jean-Luc Berlet et Sylvie Combalat

Samedi 19 Mars 2016
à 16HOO

Faut-il mettre son ego à l’égout ?

Au café culturel Le Ballon rouge
17, rue Abel Gance Paris 13e
(Métro 6 Quai de la gare ou bus 89)


« Un égoïste est incapable d’aimer un ami. Mais il ne peut pas se passer d’amis : ilne s’aimerait jamais assez à lui tout seul. » Eugène Labiche


On oppose souvent à juste titre le culte de l’ego de l’Occident à l’humilité de l’Orient. Si un ego surdimensionné est incontestablement une mauvaise chose, faut-il pour autant vouer notre ego aux gémonies ? Et n’y at-il pas quelque chose de suspect dans l’effacement trop radical de cet ego qui constitue notre identité ?


Entrée libre avec consommation requise

Jacques halbronn LEs femmes et le mythe de la Caverne. L’instrumentalisation du langage.

Jacques Halbronn, LEs femmes et le mythe de la Caverne. L’instrumentalisation du langage.

LEs femmes et le mythe de la Caverne: le signe de deux humanités. Instrulmentalisation du langage.
par Jacques Halbronn

Ci -dessous un résumé (Wikipedia) du mythe de la Caverne:
« Dans une demeure souterraine, en forme de caverne, des hommes sont enchaînés. Ils n’ont jamais vu directement la lumière du jour, dont ils ne connaissent que le faible rayonnement qui parvient à pénétrer jusqu’à eux. Des choses et d’eux-mêmes, ils ne connaissent que les ombres projetées sur les murs de leur caverne par un feu allumé derrière eux. Des sons, ils ne connaissent que les échos. « Pourtant, ils nous ressemblent »
« Que l’un d’entre eux soit libéré de ses chaînes et accompagné de force vers la sortie, il sera d’abord cruellement ébloui par une lumière qu’il n’a pas l’habitude de supporter. Il souffrira de tous les changements. Il résistera et ne parviendra pas à percevoir ce que l’on veut lui montrer. Alors, Ne voudra-t-il pas revenir à sa situation antérieure ? S’il persiste, il s’accoutumera. Il pourra voir le monde dans sa réalité. Prenant conscience de sa condition antérieure, ce n’est qu’en se faisant violence qu’il retournera auprès de ses semblables. Mais ceux-ci, incapables d’imaginer ce qui lui est arrivé, le recevront très mal et refuseront de le croire : « Ne le tueront-ils pas ? » «
Nous relierons ce texte à la thèse actuellement considérée selon laquelle notre humanité serait le résultat du croisement entre deux filiations humaines bien distinctes, que l’on associerait éventuelllement à l’homme de Cro-magnon et à l’homme de Néanderthal, ce dernier ayant été finalement dominé patr le premier au cours de la « Préhistoire ». Il y aurait eu, à un certain stade, symbiose.
Notre interprétation est la suivante: les femmes descendraient de l’homme de Néanderthal et les hommes de l’homme de Cro-magnon (homo sapiens).
Ces considérations ne sont ici qu’assez secondaires et l’on se concentrera sur ce que nous enseigne le mythe platonicien de la Caverne. Il y aurait eu une humanité confinée dans des cavernes, dans un espace clos et une autre, en prise au quotidien avec des horizons sensiblement plus vastes.
Selon nous, ces deux modes de vie expliqueraient les différences psychiques entre hommes et femmes.
Les êtres vivant à l’intérieur des cavernes ne pouvaient développer un visuel très puissant, puisque cela ne leur aurait guère été d’utilité. En revanche, ils dévelioppèrent d’autres sens, plus pratiques compte tenu des circonstances comme le goût, l’odorat, le toucher.
A contrario, les êtrs vivant hors des cavernes auraient singulièrement épanoui leur sens de la vue, avec une approche panoramique du monde, le regard portant au loin à la différence de l’autre humanité plutôt à courte vue.
Or, il nous apparait qu’un tel clivage reste toujours d’actualité, en ce début de XXIe sècle comme si les hommes et les femmes avaient perpétué un mode de fonctionnement ne correspondant plus au mode de vie qui en avait été la cause. La subjectivité intérieure l’emportant sur l »objectivité extérieure.
Nous brosserons ici très briévement le portrait de ces deux humanités condamnées à cohabiter et dont la Bible pourrait nous avoir parlé quand il y est questiion, au début de la Genése, d’un dieu qui associe à l’homme (Adam un être qui s’appelle la femme. Cet épisode doit être ratttaché selon nous à l »Arche de Noé, où il est question de couples d’animaux qui seront sauvés du Déluge annoncé. Adam au départ se suffisant à lui-même se voit octroyé une auxiliaire, qui prendra par la suiite le nom d’Eve.(Genése, chapitres II à VI)
Le rapport des femmes à la parole nous apparait comme uin facteur tout à fait remarquable et qui les distinguent fortement des hommes. Il est clair que dans une grotte, les gens vont plus communiquer par la parole que par des signes et des gestes alors qu’à l’extérieur de la caverne, l’on peut ainsi communiquer de loin en loin alors que la parole ne porte pas très loin.
La parole dans un monde féminin- qui reperend en fait celui de la Caverne- est signe de vie, de présence dès lors que l’on ne s’y voit pas nettement les uns les autres, que l’on ne peut se dévisager. A contrario, lorsque l’on se voit même de loin, à quoi bon parler pour signifier que l’on est là puisque cela peut s’observer sans que l’on ait rien à prouver. Ainsi, dans la caverne, on ne sait que ce que l’on veut bien vous dire et l’on peut touit aussi bien ne rien dire et ne pas révéler sa présence, ce qui est exclus dans le monde hors de la caverne.
Autrement dit, la fonction de la parole, dans le monde féminin, n’accorde finalementr que peu d’importance au message et bien plus au médium. Ce qui compte , c’est que l’on donne signe de vie même si l’on dit n’importe quoi.
A contrario, dans le monde des hommes, la parole n’est pas instrumentalisée pour ne plus servir que de signe de vie et l’on peut penser que les êtres de la caverne auront adopté le langage qui se parlait hors de la caverne comme une façon plus commode de se signaler que par le contact physique ou le flair.
Encore de nos jours, force est de constater qu’hommes et femmes n’entretiennnet pas le même rapport au langage. On notera en particulier qu’il leur importe peu de tenir des propos originaux ou de repéter, de s’approprier ceux d’autrui. L’important, c’est d’être capable de « faire du bruit » car la caverne a besoin de cela, que chacun puisse être identifié par sa voix, le contenu important bien peu. Le rire joue un rôle important comme manifestation bruyante d’une joie en pleine obscurité. D’ailleurs, les salles « obscures » de spectacle tendent à reproduitre l’obscurité voire le cadre même de la caverne et y encouragent une communication appropriée, assez frustre d’ailleurs, ne serait-ce que par le biais des applaudissements qui sont une expression des plus frustres et qui contraste fortement avec la qualité du spectacle, notamment dans le registre musical. APrès que l’on ait joué un beau quatuor, le public se met à taper dans les mains, sans que cela ne choque personne. Or, c’est bien dans ces moments là que le clivage réapparait de la façon la plus criante. La chambre à coucher semble avoir une fonction -caverne comparable d’autant qu’elle est le lieu du contact physique, de la mobilisation de certains sens de proximiité, à la différence du « salon » (cf les Salons du XVIIIe siècle). L’appartement, de par la répartition qui lui donne son nom, télmoigne de cette division fonctionnelle.
La parole reste une source importante de conflits entre les sexes: d’un côté les femmes reprochent aux hommes de se confronter, de débattre (-les joutes verbales), de créer une atmosphière pesante et de l’autre, les hommes reprochent aux femmes l’inanité de leurs propos selon la formule : ce qu’elles disent qui leur revient n’est pas intéressant et ce qui chez elles est intéressant n’est pas de leur cru. Ou encore, les hommes sont souvent excédés par des « bavardages » entre femmes, dans des lieux publics. Or, pour ces femmes, il est important de ne pas faire silence car le silence indique un refus de faire acte de présence alors que pour les hommes, qui ont des yeux pour voir, le bruit les empêche de réfléchir car ils n’apprécient pas que l’on parle pour ne rien dire. On dira qu’ils ne s’entendent plus penser face à des femmes qui s’échinent à meuibler l’espace de la caverne et croient bien faire. Chassez le naturel, il revient au galop!













JHB
04. 03 16

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Jacques Halbronn Pour une sociologie de la mixité

mars 2016 ~ 0 Commentaire ~ Modifier

Jacques Halbronn Sociologie de la mixité (sexe, âge, culture)

Sociologie de la mixité (sexe, âge, culture)

Par Jacques Halbronn
On ne saurait confondre mixité et parité. La mixité exige que l’on fase coexister des valeurs différentes alors que la parité consiste à ignorer toutes différences du fait de la provenance des personnes.
Faire coexister des valeurs différentes implique évidemment de les identifier en tant que telles. Le sexe est probablement celui qui aura le plus souffert d’un certain obscurantisme, au sens premier de tenir et de maintenir dans l’obscurité, plus ou moins délibérément.
Le plus souvent, les sociétés ne pronent ni la parité, ni la mixité mais une sorte d’universalité qui voudrait que par définition, par pincipe, l’on soit supposé partager les mêmes valeurs et d’ailleurs ne dit-on pas aime ton prochain comme toi-même?
Mais précisément, la mixité ne consiste aucunement de supposer que l’autre a les mêmes valeurs que nous ou plutôt du groupe auquel nous appartenons de facto. Le probléme, c’est quand on appartient à un groupe sans l’avoir voulu, désiré. Est-ce que l’on a choisi, par exemple, d’être une femme, est-ce que l’on s’en est fait une idée par avance qui nous aura amené à adopter le statut de femme ou d’homm comme l’on choisit un métier, une religion, une destination ou lorsque l’on se fait à l’idée de prendre de l’âge en pensant à ses parents.
En pratique, force est de constater que l’on a affaire à des groupes qui ne fonctionnent pas dans le respect de la miixité des valeutrs quand bien même comporteraient-ils des membres des deux sexes, ce qui n’est pas vraiment une condition, une garantie suffisantes.
Il s »agira donc de groupes qui pourront être identifiés par le sociologue comme ayant une dominante masculin ou féminine, au regard des valeurs qui en constituent comme une sorte de Surmoi.
Au départ, certes, nombre de groupes ne se présentaient aucunement comme marqués par le masculin ou le féminin mais avec le temps, une certaine tendance aura fini par s’imposer et dès lors enfermer le dit groupe dans un certain carcan, ce qui aura pour résultat d’exclure de facto sinon de jure les personnes étrangères aux valeurs qui auront ainsi fini par prédominer. Nous avons déjà décri, dans d’auitres textes et diverses vidéos, ce que pouvaient donner certaines dérives, le décalage entre l’objet du groupe et ce qu’il était devenu insensblement étant flagrant. C’est ainsi que tel orateur venu parler devant une assemblée se déclara surpris de n’y trouver que des femmes alors que ce n’était nullement la raison d’être offiicielle de la dite assemblée. Chassez le naturel il revient au galop. Tout se passe comme si les grandes déclarations sur la parité conduisaient par des chemins détournés à narguer celles-ci, à leur faire un pied de nez.
Il n’est pas non plus ici question de déveliopper nos théses sur les différences de mentalités, voire de sensorialités entre groupes d’hommes et groupes de femmes – autour notamment du mythe de la Caverne- mais bien des éléments montrent qu’il y a incompatibilité entre les « sensibilités » – pour parler comme les Anglais ‘(hurt my feelings) des groupes de femmes et des groupes d’hommes, ce qui conduit à penser que les interrelations devront être de relative bréve durée.
C’est ainsi que nous pensons que ce que l’on nomme le champ de la laïcité- et cela englobe aussi la question des hommes et des femmes - concerne un espace -temps rédui, c’est à dire à une intesection entre deux ensembles. Le couple est évidemment à la charnière de tels ensembles. Il offrre l’avantage de ne pas en principe avoir à supporter le poids du collectif de chaque partenaire, sauf lors de réceptiions, de repas où régne une certaine promiiscuité. pas toujours bien controlée et régulée.
Noius suggérons de créer des structures de formaton à la sociologie de la mixité, c’est à dire du vivre ensemble mais pas de façon empirique mais scientifique et en connaissance de cause. On aura compris que faire respecter une mixité des valeurs est tout un art surtoiut lorsque tel groupe comporte une majorité d’hommes ou de femmes, Nous pensons qu’un groupe quii entend préserver son développement futur, se doit de respecter les droits de sa minorité vu que cette minorité pourrait rendre possible à terme un certain rééquilibrage. S’en tenir au rapport de force immédiat, c’est hypothéquer l’avenir du groupe.